top of page

Autres religions

 

Le dragon de fer

​

Le pèlerinage de Bambamcolu

Écrit par Bambamcolu, Voix du dragon de fer.

 

 

Chapitre I : La Perte.

​

Tout commença en l’an 728 lorsque je perdis mes compagnons de la guilde du Dragon de fer, assassinés par le cruel démon Pazuzu. Avec le restant d’une compagnie d’aventuriers, je parvins à repousser Pazuzu.  Contraint de fuir, le démon créa un portail, qui nous aspira.

 

Chapitre II : le passé.

​

Nous nous réveillâmes dans la ville d'Iprelieux en l’an 28, une ville proche du Commoragh, plongés dans un conflit opposant : les Vipères Pourpres contre les Faucons d'Or. Le chef des Faucons d’Or, Alisher, périt au combat, laissant ses troupes au commandant Pazel. Nous décidâmes d’aider le jeune chef à défendre la ville, avec succès. Ensuite, grâce au mage du temps Zemaï, nous sommes parvenus à rentrer à notre époque.

 

 

Chapitre III : La chute du Démon.

​

De retour à notre époque, nous découvrîmes que Zemaï était un habitant de Commoragh, qui se situe dans la dimension démoniaque. Tous les habitants étaient devenus des démons. Ceux-ci se sont séparés en différents Sabbat, le plus puissant d'entre eux était dirigé par Astaroth, le maître de Pazuzu. Astaroth, pour montrer sa puissance, créa une arène de combat où nous, les aventuriers, avons été contraints d’y devenir gladiateur. Quant à moi, j’ai recruté quelques combattants, qui ne pourront hélas remplacer mes anciens compagnons du Dragon de Fer.

Plus tard, un chef d’une famille rivale à celle d’Astaroth, nous demanda de tuer Pazuzu et ainsi d’affaiblir Astaroth. Mais pour tuer Pazuzu, il faut d’abord assassiner ses deux lieutenants. Le premier démon avait déjà été assassiné, notre mission était donc de se débarrasser du second.

Pour y arriver, il fallait s’emparer du coffre de Zemaï et y aspirer l’âme du démon. Mais je suis parvenu à négocier avec Zemaï et je le lui ai acheté pour quelques pièces d’or. Cela fait, ma guilde et moi-même essayèrent d’élaborer un plan pour tuer le démon, mais nous n’arrivions pas à nous mettre d’accord. Désespéré, je m’assis dans l’herbe fraiche pendant que mes hommes débattaient verbalement, lorsque soudain une ombre me cacha le soleil, cette ombre, était un homme, Bjhorn. Cette personne que je ne connaissais pas mais qui démontra par la suite un grand talent de commandement, me demanda : "Où avez-vous trouvé ce coffre ?". A la suite de cette question, je lui confiai tout ce que je savais sur ce coffre et son utilisation. Je lui tendis le coffre en disant que c’était à présent sa responsabilité. Mais là encore, la guildes de Bjhorn et la mienne ne parvinrent pas à se mettre d’accord. Je souris et ricanas, puis je pris le coffre et dis : "Je m’en occupe".

 

Je parvins à m’approcher du dernier lieutenant, j’ouvris le coffre et un vent semblable à un ouragan aspiras le démon. Pazuzu, furieux, s’approcha calmement de moi, m’ordonna de me mettre à genoux, je le regardais fièrement après avoir réalisé ce deuxième coup de poignard dans son dos, sachant que ce dernier causera sa perte. À ce moment, Pazuzu déposa sa lame sur ma gorge, je vis tous les membres de la guilde qu’il avait assassiné, puis un flash blanc. Plus tard j’apprenais sa perte ainsi que les nouveaux membres de la guilde.

 

 

Chapitre IV : le Réveil.

​

J’ai pris un grand coup d’inspiration et je me suis réveillé sur une plage. Je ne savais pas où je me trouvais, mais la qualité de l’air et le cri du Dragon de Fer me confirmèrent que j’étais de retour sur Sycarius. Au loin je vis une ancienne ruine, je me suis décidé d’aller y jeter un œil, de toutes façons je n’avais pas d’autre choix. En m’approchant je vis des Vulpiens s’approcher de moi puis je me suis évanoui de chaleur. A mon réveil je vis des enfants Vulpiens mais beaucoup plus petit que la normale. Une voix au loin leur dis de me laisser. Les enfants partirent en courant et en riant, lorsqu’un vieux petit Vulpiens arriva et me tendit un bol d’eau que je pris précipitamment. Après avoir finis le bol, il me resservit puis me dit : "J’ai déjà vu des Alésiens, mais pas avec de telles cicatrices, qu’est-ce qu’il vous est arrivé ? Je découvris dans le reflet de l’eau que j’avais une cicatrice d’argent à l’œil droit et une autre au niveau de ma gorge. J’expliqua l’origine de la cicatrice à la gorge mais je n’avais d’explication pour la cicatrice à l’œil. Puis je lui racontai toute mon histoire jusqu’à ces ruines, il rit beaucoup ce jour-là, mais quand j’évoqua le Dragon de Fer et mon envie de le retrouver, il changea de visage, un visage d’une personne qui essayait de se souvenir de quelque chose. Je lui est-demandé ce qui le préoccupait. Il me répondit qu’il se souvenait d’une des nombreuses portes de ces ruines avec un symbole de dragon, il ajouta que son peuple n’a jamais réussi à l’ouvrir. Il m’invitait même à aller voir cette porte si je voulais. Mais pas avant d’avoir mangé et dormis un peu.

Il m’a apporté de la nourriture, un oreiller et une couverture et il repartit. J’étais perplexe je ne savais rien de lui et de son peuple. Le repas était composé de poisson, je me suis dit que dans ce désert il ne devait pas y avoir beaucoup de plantes ou d’animaux et que la seule source de nourriture devait être les poissons se trouvant dans la mer. Avant de dormir, j’entendis des rires et vu de nombreuses lueurs des feux. Je regardais par l’unique fenêtre et je vis plus bas en profondeurs une énorme table séparant la pièce circulaire en deux parties avec de part et d’autre plein de petit Vulpiens discutant, riant et mangeant. Je voulais ouvrir la porte quand je compris qu’elle était verrouillée. Je me suis tourné vers mon lit et m’endormis dans celui-ci.

 

 

Chapitre V : La chambre de la Porte.

​

Le matin suivant, le vieux Vulpien me réveilla. Il me servit un bol d’eau et puis il me parla de son peuple et du rapport qu’il a avec les Alésiens. Il raconta que : "lors de la création de l’empire par Sadéas, énormément de Vulpiens se sont fait capturer et sont devenus des esclaves au service des Alésiens. Lors d’une des révoltes Vulpérines en l’an 97 un groupe de Vulpiens réussit à atteindre la mer et à prendre le large. Mais malheureusement, des hommes de main de l'Empereur s'étaient introduit parmi eux et sabotèrent le navire pour ne laisser aucune trace de vie. Contre toute attente, certains Vulpiens survécurent et  partirent à la dérive,  les emportant loin de leur destination initiale,  ils n'arrivèrent jamais sur Féralis, leur terre promise. Ces Vulpiens firent naufrage sur les côtes hostiles de Saramin’Du. Pour être sûrs de ne pas être retrouvés par les Alésiens ils partirent vers l’intérieur du pays, dans le Grand Désert. Ils découvrirent des ruines antiques de peuples inconnus, enfouies sous la terre avec en leur centre, une source d’eau magique, intarissable qui leur permit de survivre dans le climat hostile du désert. Leurs corps se sont adaptés au climat et à leurs nouvelles conditions de vie, les rendant plus petits et changeant la couleur de leur pelage, les rendant presque invisibles sur le sable.". Il rajouta qu’ils n’étaient plus des Vulpiens mais des Kirayis.

Après son histoire, il me dit que c’est pour cela que je suis enfermé, les autres Kirayis craignent que je sois un espion de l’empire. Pour le rassurer je lui dis que pour rien au monde je ne rejoindrais l’empire, la Haute-Princesse Jasna et un enquêteur au service de l’empire avaient trahi le Dragon de Fer en nous faisant porter le chapeau d’un attentat contre Jasna.

Après l’avoir convaincu de mon innocence, je lui ai demandés son nom, il se nommait Goupil.

Goupil me conduit et m’accompagna jusqu’à la chambre de la porte, car les autres Kirayis ne voulaient pas que je me balade librement dans leur maison, cette salle est le niveau le plus bas de ces ruines. On emprunta un escalier qui nous dirigea vers cette salle. Celle-ci est vide, il y fait froid et elle est très silencieuse, malgré le fait que les enfants couraient à l’étages supérieures, la salle était insonorisée, aucun son ne rentrait ni ne sortait. Goupil quittait la chambre lorsqu’il se retourna et me redonna ma rapière, puis il repartit.

 

 

Chapitre VI : L’artefact

​

Je me retrouvai seul face à la porte, je pouvais y remarquer le symbole représentant un dragon, que je reproduis ici.

Je me rapprochais de plus en plus de la porte et je pouvais entendre de plus en plus fort le cri du Dragon de Fer. J’ai touché la porte et je ressenti une douleur atroce au niveau de mon œil droit, cette douleur s’étendit de plus en plus dans mon corps jusqu’à me faire tordre de douleur sur le sol. Ensuite, la douleur se dissipa et la porte s’ouvrit, la porte trembla avec une telle force que toute la montagne s’est mise à trembler.

Après avoir repris mes esprits, je me suis décidé à entrer dans la pièce. Celle-ci n’était pas si grande, les murs étaient couverts de symboles anciens que je ne pouvais traduire et au centre de la pièce, se trouvait un autel sur lequel était déposé un bâton de fer. Ce bâton avait une particularité, il avait à l’une de ces extrémités une sorte de pierre qui semblait me parler. Je sentais que c’était le Dragon de Fer qui m’appelait. Je m’approchais du bâton et je le touchai, j’eu un flash blanc puis une vision.

 

 

 

Chapitre VII : Le Pays du Dragon de Fer :

​

Une fois le flash blanc dissipé, je me suis retrouvé sur la plus haute montagne d’un immense pays, lorsque je l’ai vu le Dragon de Fer. Il se posât près de moi puis, il prit la parole : "Bambamcolu, mon prêtre. Je suis heureux de te rencontrer enfin. Quand j’appris que le démon de Pazuzu t’avait tué, j’ai puisé toute mon énergie, pour te faire revenir sur Sycarius et plus précisément ici, devant mon ancien temple, dans le but que tu trouves cette porte et ce bâton de Fer, forgé par mes mains ici aux Monts de Fer. Cette porte qui ne s’ouvre qu’avec la marque que j’ai faite à ton œil, je n’avais pas le choix. Mais revenons au plus important, le bâton. Ce bâton est le seul moyen pour un vivant de rentrer dans ce monde. Une fois revenu dans le vrai monde, si tu le prends à deux mains et frappe l’une des extrémités sur le sol, tout le monde entendra mon appel. Cette responsabilité te sera donnée si tu fais un grand sacrifice : ta rapière, laisse-la dans la salle de l’autel, sinon je te laisserais partir sans le bâton et je saurais que tu ne seras jamais près.

Tu dois savoir une dernière chose : chacun de mes croyants, s’il meurt en me servant, sera réincarné ici près de moi, comme tous les anciens membres de la guilde.

Maintenant, je te renvois sur Sycarius, à toi de faire ton choix.".

Avant de repartir, je lui ai demandé de m’accorder un peu de temps pour revoir mes anciens amis, ce qu’il m’a accordé. J’ai ensuite eu un nouveau flash, après lequel je me suis retrouvé dans la salle de l’autel. Mon choix a vite été fait, j’ai pris le bâton dans ma main et j’ai déposé ma rapière sur l’autel, je suis sorti de la salle et les portes se sont refermées.

 

 

Chapitre VIII : L’appel du Dragon.

​

Après avoir remonté les escaliers, je vis Goupil effrayé à la suite de l’énorme secousse qu’il y avait eu dans la montagne. À mon retour, il me demanda ce qu’il s’était passé, je lui ai tout raconté.

En racontant mon histoire, je me suis remémoré ce que le Dragon m’avais dit à propos du pouvoir du bâton. J’ai demandé à Goupil si je pouvais sortir des ruines pour essayer les capacités du bâton, à ce moment-là, il partit. Après une heure, il était de retour et me dis qu’ils étaient d’accord, mais que tout le peuple, petits et grands, me surveillera et se teindra prêts au cas ou je tenterais de m’enfuir.

Le lendemain, je me fis accompagner par tous les habitants des ruines, jusqu’à la surface. J’étais très heureux d’être dehors, car après trois jours sous terre je commençais à m'asphyxier. Tous les Kirayis commençaient à former un arc de cercle autour de moi, certains avaient des arcs prêt à décocher des flèches.

Je pris le bâton de Fer à deux mains, puis, je frappai l’extrémité du bâton sur le sol, quand soudain un orbe doré se format autour de moi ainsi que la soudaine apparition d’un vent aussi puissant qu’un ouragan, au même moment, le cri surpuissant du Dragon de Fer se fit entendre dans toute la vallée. Puis, tous les Kirayis se mirent à prier le Dragon de Fer. Ils dansèrent une dizaine de secondes puis tous les Kirayis se regardèrent entre eux dans l’incompréhension totale.

Plus tard, une fois de retour dans mes appartements, Goupil me raconta ce qu’il avait entendu. Lors du cri du Dragon, il en ressenti toute la bonté, l’amour et la paix qui en sortaient, alors, il prit le choix de le prier pour le remercier.

 

Chapitre IX : La réconciliation.

​

Au début du quatrième jour, j’ai remarqué que ma porte n’était plus verrouillée. Je l’ouvris, puis Goupil m’appela. Les habitants et lui avaient pris la décision de ne plus verrouiller la porte, juste pour que je ne puisse pas dire être captif. Durant mon séjour, je ne me suis jamais senti captif. Je lui ai demandé comment pouvoir se faire apprécier par son peuple. Il me répondit que je pouvais les aider à porter des charges lourdes. Ils avaient très peu d’homme, alors c’étaient les jeunes adultes et/ou les femmes qui s’en chargeaient, car les hommes protégeaient les ruines ou péchaient. Donc durant trois jours j’aidais pour le transport de nourritures. Avec cela je puis recevoir l’amitié de nombreux habitants, au bout de ces trois jours je fus invité à manger avec tout le monde durant leur banquet.

 

Chapitre X : Le départ.

​

Lors du septième jour, Goupil m’annonça une bonne nouvelle, certains habitants ont commencé à fabriquer un petit bateau pour que je puisse reprendre la mer et avec un peu de chance croiser un navire capable de me ramener chez moi. Ils avaient fait ça pour me remercier, mais pour se débarrasser d’un Alésien par la même occasion. Donc je pris le large sur cette barque, en promettant de revenir.

J’ai passée deux jours en mer, ai pêché du poisson et au bout du deuxième jour, je vis un bateau, qui me fit monter et m’emmenât à un port nommé Port Tuga. J’ai passé un jour dans ce port, lorsque je rencontra Bjhorn et sa troupe. Je repris alors l’aventure avec mes nouveaux compagnons, la guilde du grand Boom.

​

Ce que prônent le Dragon de Fer :

​

-La paix entre toutes les races

-La vie éternelle via son monde : Le VasLaHaut

​

Image1.jpg
bottom of page