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Les alésiens


Histoire:


Les origines exactes de l'Empire alésien se sont perdues avec le temps. L'histoire s'est confondue avec la légende, à tel point qu'il est difficile de dire le vrai du faux. Traditionnellement, on retient qu'il y a plusieurs siècles, Alésia, qui n'était alors encore qu'un ramassis de faibles petits fiefs humains, était constamment envahie et pillée par les Hommes-bêtes, les Sauvagiers et autres monstres en tout genre. Tout changea le jour où un seigneur alésien du nom de Sadeas entreprit d'unifier l'ensemble d'Alésia sous sa bannière afin de faire de son peuple une nation forte et unie, capable de résister aux envahisseurs étrangers. Il y parvint après des années de lutte et se fit couronner empereur d’Alésia sous le nom de Sadeas Ier. Pour inaugurer son règne et en guise de capitale de l’Empire nouvellement fondé, il fit édifier la cité impériale d'Avalon, aujourd’hui la plus grande ville de Sycarius, posant ainsi les bases de ce qui allait devenir la plus puissante des nations humaines. Sadeas Ier, dit l'Unificateur, est aujourd'hui encore vénéré par les Alésiens comme le plus grand héros que le monde ait jamais porté. L'année de fondation d'Avalon constitue l'an 1 du calendrier impérial alésien, le référentiel utilisé par la plupart des habitants des contrées civilisées de Sycarius. C'est pour cette raison que l'on note F.A. (pour Fondation d'Avalon) derrière l'année lorsqu'on écrit une date.


L'Empire a subsisté pendant plusieurs siècles. Grâce à leur supériorité militaire, à leur organisation développée et à leur discipline sur le champ de bataille, les Alésiens ont su imposer leur domination à une bonne partie du monde connu. A son apogée, l'Empire recouvrait l'entièreté des continents de Mu (ouest) et de Féralis (nord) et ses frontières s'étendaient jusqu’au nord du continent sud et à l’ouest du continent est. La période impériale constitue un âge d'or pour les Alésiens, une époque de rayonnement culturel et technologique.


L'Empire continua de s'agrandir, englobant toujours plus de nouveaux territoires, jusqu'à ce que le dernier descendant de Sadeas Ier, l’empereur Amaram IV le Bref, mourut sans héritier, en l'an 553 F.A.. En l'absence d'un successeur légitime, la noblesse alésienne s'entre-déchira, certains seigneurs tentant de réclamer le trône impérial, d'autres déclarant
leur indépendance. Il en résulta un éclatement de l'Empire alésien en une multitude de petites principautés.


S'en suivit une période de près de 150 ans, connue plus tard sous le nom du Grand Interrègne, durant laquelle les Alésiens, affaiblis et plus désunis que jamais, perdirent de nombreux territoires au profit de puissances étrangères, les hauts-princes et autres seigneurs étant trop occupés à se faire la guerre entre eux. Ce déclin continua jusqu'enl'an 700 F.A., lorsqu'un haut-prince alésien, Gavilar, parvint à s'emparer de la cité d'Avalon et décida de refonder l'Empire, en se donnant pour mission de réunifier les seigneurs alésiens sous sa férule. Il parvint, après des années de campagnes et d’intrigues politiques, à soumettre l’entièreté des principautés alésiennes, rendant à l'Empire une part conséquente de ses anciens territoires. C'est à cette époque que se fixèrent les frontières impériales telles qu'on les connaît aujourd'hui, de la partie sud de Féralis au montagnes centrales de Mu, avec en son centre Alésia et la cité d'Avalon. Pour le différencier du Premier Empire fondé par Sadeas l'Unificateur, celui fondé par Gavilar est appelé le Nouvel Empire alésien ou Second Empire alésien.


Nous voici donc en l’an 723 F.A.. Cela fait maintenant plus de 20 ans que Gavilar règne sur cet Empire restauré, apportant paix et prospérité aux Alésiens et aux autres races assujetties. Ce Nouvel Empire se distingue du précédent par la grande part qu'y joue la noblesse. Alors que les anciens empereurs régnaient sans partage, aujourd’hui, les seigneurs alésiens, qui ont entre-temps pris goût à leur indépendance, ont gardé une part non-négligeable de leurs anciens pouvoirs, les hauts-princes les premiers. Gavilar, quoiqu’investi d’une autorité bien réelle, doit concilier avec les désirs de la noblesse.

 

Pour cette raison, d’aucuns pensent que ce Nouvel Empire ne durera pas, qu’une fois l’empereur mort, il s’effondrera et qu’Alésia se trouvera à nouveau morcelée. Seul le temps nous le dira. Pour l’heure, ce qui est sûr, c’est que l’Empire compte parmi les principales puissances de Sycarius et continue de se dresser comme un rempart d’ordre
et de civilisation face au chaos de ce monde.

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Société et culture
La société alésienne est par nature multiculturelle et multiethnique. Avalon, de par son statut de capitale de l'Empire alésien, a toujours vu se côtoyer des races issues de tout Sycarius. En effet, la politique impériale en la matière a toujours prôné l'assimilation culturelle et ethnique des peuples conquis. Bien que les Alésiens constituent la principale peuplade de l'Empire, accaparent le pouvoir politique, ils se sont toujours montré très ouverts vis-à-vis des peuples étrangers. Les Alésiens n'ont jamais cherché à imposer leur culture ni leur mode de vie aux peuples qui intégraient l'Empire.


L'Empire est organisé selon un système féodal et son organisation sociale très rigide et codifiée. Le pouvoir réside dans les mains d'un homme, l'empereur, qui s'appuie sur une noblesse d'origine exclusivement alésienne et hiérarchisée selon une pyramide :

 

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L'Empereur

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Les Hauts-Princes

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Les Bannerets​

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Les chevaliers

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Selon cette pyramide, chaque échelon inférieur doit allégeance et fidélité à l'échelon supérieur, le chevalier étant le titre de noblesse le moins élevé et l'empereur le rang ultime. En dessous de cette noblesse constituant la frange haute de l'échelle sociale, on trouve le reste du peuple. Mis à part la noblesse, tous les Alésiens sont censés être égaux. Il n'existe théoriquement aucune différence sociale entre un paysan, un marchand et un soldat. Mais dans les faits, artisans et fermiers ont toujours été moins considérés que les commerçants, eux-mêmes éclipsés par les militaires.


En effet, la question martiale joue un rôle primordial dans la société alésienne. Le pouvoir conféré aux nobles émane directement de leur capacité à protéger leurs sujets et à conquérir de nouveaux territoires. Chaque seigneur alésien dispose de sa propre troupe et se doit de répondre à l'appel aux armes de son suzerain. Ainsi, tout en haut de cette pyramide de commandement, on trouve l'empereur, qui représente le chef absolu des armées. Les troupes d'Alésia sont réputées comme les mieux équipées, les mieux entraînés et les mieux organisées de tout Sycarius.


Découlant directement de cette prévalence de la chose militaire dans leur société, les Alésiens tiennent en très haute estime les notions d'honneur et de chevalerie. Le courage, la fidélité, le devoir et le respect de ses engagements sont parmi les valeurs qu'ils défendent. Ils sont également un peuple fier, conscients de leur histoire et convaincus que
leur destin est d'étendre leur Empire sur l'ensemble de Sycarius.

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Relations:


Comme dit précédemment, les Alésiens sont un peuple ouvert. Ils sont enclins au commerce et acceptent facilement les peuples étrangers, pour autant que leurs intentions soient pacifiques.


Le meilleur symbole de cette tolérance n'est autre que la capitale impériale, la ville d'Avalon, au sein de laquelle on trouve des représentants de presque toutes les races de Sycarius. En théorie, n’importe qui qui le désire peut devenir citoyen impérial, à condition de se plier aux lois alésiennes. En revanche, ils n'hésitent pas à déchaîner toute leur puissance militaire contre ceux qui auraient le malheur de se faire leurs ennemis.


Par le passé, l'Empire alésien a assimilé en son sein diverses races, telles que les Rakshasah, les Kaeli ou les Vulpiens. Les Rakshasah et les Kaeli bénéficient d'un statut égal à celui des Alésiens au sein de l'Empire et sont bien vus et considérés par ces derniers.


Le cas des Vulpiens est plus complexe. En effet, au temps du Premier Empire, ils avaient été réduits en esclavage par les Alésiens avant de s'affranchir lors du Grand Interrègne. Aujourd'hui, même s'ils ne sont plus leurs esclaves, les Alésiens font toujours preuve d'une grande discrimination à leur égard, les considérant comme des voleurs et de la racaille. Ils leur permettent d'habiter leurs villes, mais les cantonnent à des quartiers ghettos d'une grande pauvreté. Quant aux clans de Vulpiens féraliens, la plupart des Impériaux tiennent leur existence pour une simple rumeur.

 

Ils entretiennent par ailleurs des relations cordiales avec les peuples des Ondins, de nature pacifique et enclins aux échanges.

 

Les Alésiens sont également en bons termes avec les Eolares de Sylphae. Le commerce va bon train entre les deux peuples et les hommes des vents ont se sont déjà ralliés à la cause impériale lors de précédents conflits.

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Le seul peuple que les Alésiens haïssent profondément est celui des Sauvagiers. En effet, leur histoire est émaillée de conflits avec les tribus et ce sont eux qui ont précipité la ruine du Premier Empire. Les Alésiens les considèrent comme des barbares sans cervelle à la nature chaotique et incontrôlable. Ils souhaiteraient ardemment voir les tribus rayées de la carte de Sycarius.

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